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Riyoko Ikeda naît le 18 décembre 1947 à Osaka. Elle fait des études de philosophie et de lettres. En 1967, elle fait ses débuts de mangaka avec « Bara Yashiki no Shôjo ».

Passionnée par la Révolution française elle crée des personnages qu'elle lie aux évènements pré révolutionnaires et révolutionnaire de 1789. Ainsi naît "Versailles no Bara". Ou Lady Oscar Ce manga de 1800 pages devint plus populaire que ce qu'elle espérait, grâce notamment à son histoire épique. Sa durée de publication fut de 82 semaines entre 1972 et 1973 dans le magazine Shukan Margaret, et une ré-édition en 5 volumes de collection suivit ce succès.

Ce manga appartient à la catégorie des Shojo (manga pour filles), car Riyoko Ikeda l'a créé dans l'optique de sensibiliser chaque jeunes filles japonaises, quel que soit son âge, sur un aspect de la culture française (très appréciée et recherchée au Japon) connue dans ces grandes lignes, mais qui restait assez obscure au niveau de l'histoire.

Le succès fut donc au rendez-vous pour Lady Oscar non seulement au Japon, mais par la suite en Europe (en France évidemment, en Allemagne, en Italie et en Espagne)en Amérique Latine ainsi que dans les pays anglophones.

Après avoir choisi la Révolution française comme toile de fond de son récit, Riyoko Ikeda s'intéresse à la Révolution russe, et commence un nouveau manga: la publication d'Orpheus no Mado"(« La fenêtre d’Orphée ») débute en 1976. C'est un manga qui vaudra à l'auteur, en 1981, de recevoir le prix d’Excellence de l’Association japonaise des Auteurs de Manga.

Non contente de connaître le succès en tant que mangaka, elle décide de s’essayer également à la musique, et en 1999, elle ressort diplômée de l’Université de musique de Tokyo, avec le chant comme spécialité. Là encore, elle arrive à captiver les Japonais, faisant salle comble à chacun de ses concerts dans tout le pays.
Pour l'instant, il semblerait qu'elle se concentre sur sa carrière de chanteuse d'Opéra. Mais elle a été aussi mannequin vedette pour une publicité d'un groupe de cosmétique (le groupe Shisheido).
Elle a récemment repris une activité de mangaka en scénarisant « L'Anneau des Nibelungens » pour la dessinatrice Erika Miyamoto avec qui elle avait déjà coopéré sur un manga relatant la vie d'Elisabeth I.